La société Hydroquest était nominée dans la
catégorie "énergies renouvelables" des
premiers Trophées de la transition
énergétique organisés par L'Usine Nouvelle,
avec l'Amazon, son hydrolienne à axe
vertical pour rivières et fleuves. Elle a reçu,
ce 19 mai, des le grand prix du jury de cette
soirée des mains du président du jury, Louis
Schweitzer, le commissaire général à
l'investissement.
"Dans le domaine des hydroliennes fluviales, nous sommes les plus avancés au monde", assure
Jean-François Simon, le président d’Hydroquest. L’entreprise a installé l’Amazon sur la Loire,
à Orléans, en novembre 2014, et, depuis deux ans, un premier prototype sur un affluent
de l’Amazone, en Guyane. La fiabilité du concept, protégé par neuf brevets, est prouvée. Son
efficacité également.
L’Amazon n’est pas un modèle marin à axe horizontal en réduction. Son architecture à axe
vertical est totalement différente. Elle est constituée de deux roues à rotation contrarotatives et
est fabriquée en métal. La génératrice se trouve à l’extérieur et l’absence de moyeu central
supprime les turbulences nuisibles à l’efficacité.
Hydroquest, société d’ingénierie de 12 personnes, a passé un accord avec les Constructions
mécaniques de Normandie (CMN), qui sont entrées au capital et assureront l’assemblage des
hydroliennes, dont les différents éléments sont fabriqués par des sous-traitants français. Autre
atout de l’Amazon : sa facilité d’installation et de maintenance. Il suffit de quelques pieux de
petites dimensions pour la fixer. Placée sous une barge, elle se remonte aisément. Elle se
contente d’une profondeur de 2 mètres et fournit une puissance de 40 kW. Dans des conditions
idéales, le coût du mégawattheure n’est que de 50 euros, équivalent à celui du nucléaire.
Hydroquest vise l’export, en particulier l’Afrique, et prépare une hydrolienne marine de grande
taille sur le même principe.(réf : L'Usine Nouvelle N°3424 du 19 mai 2015)
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