Pour accélérer son développement, la start-up Coriolys, spécialisée dans le développement de solutions sur mesure pour le secteur de la Recherche scientifique, lance une opération de levée de fonds en mode "love money". La SCOP, société coopérative et participative, ouvre en effet 50 K€ de titres participatifs. Cette levée de fonds a pour but de financer le développement de sa R&D, la start-up souhaitant mettre en place un système de capteurs de pollutions biologiques pour les personnes allergiques.
Les redevables soumis à l'ISF peuvent imputer une grosse partie des versements effectués au titre des souscriptions au capital initial ou aux augmentations de capital. En savoir plus sur Coriolys.
Le 27 mars dernier se tenait l'Assemblée Générale du réseau Entreprendre Isère. Un événement qui a rassemblé près de 200 chefs d'entreprises et partenaires pour dresser le bilan d'une année 2013 bien remplie : 232 contacts, 21 comités d'engagement, 18 entreprises accompagnées, 192 chefs d'entreprises mobilisés, soit l'équivalent de 2508h de parrainage bénévole, des prêts d'honneur qui ont atteint le taux record de 983 K€, avec des effets leviers de 5 à 20, et 175 emplois créés ou conservés (2066 depuis la création du réseau).
L'occasion aussi de faire le point sur les partenariats, dont celui d'inovallée, et de mettre en lumière l'entrepreneuriat au féminin sur une table ronde animée par un nouveau partenaire : le journal des entreprises.
L'occasion enfin de saluer la start-up du Tarmac ButterflyEffect, qui a développé une application mobile pour les membres du réseau, répertoriant l'ensemble des membres, partenaires et lauréats. Une application qui reprend donc les informations du guide papier, avec tous les avantages du numérique en plus, et notamment la recherche par mot clef ou la synchronisation et la mise à jour régulière des contacts. L'application (réservée aux membres du réseau et protégée par mot de passe), est disponible sur les stores :
Comme tous les jeudis soirs, les créateurs du Tarmac étaient réunis le 27 mars autour du traditionnel pot hebdomadaire pour échanger autour de leurs problématiques entrepreneuriales. Hier soit, c'est Frank Seidel qui sollicitait l'intelligence collective du Tarmac pour trouver de nouvelles solutions lui permettant de valider certaines hypothèses de son business model, et augmenter le taux d'activation de sa plateforme de volontariat en langue germanophone, première étape de son projet plus général de portail multilingue pour l'ensemble des séjours non touristiques à l'étranger. Une excellente occasion de travailler son pitch, de revisiter sa stratégie d'entreprise, et de glaner les astuces de ses pairs ! L'occasion aussi pour Frank de rappeler qu'il cherche actuellement un associé de profil technique (développeur) pour poursuivre le développement de son offre ... En savoir plus sur Adieu-Arche-B Marketing
Finalistes du concours Biilink, les trois créatrices de Parfaite & Satisfaite, comparateur de prix et d’offre de services en matière de coiffure et d'esthétique, viennent de déposer leur projet sur la plateforme de crowdfunding KissKissBankBank, où chacun peut contribuer au développement de la start-up avec des dons par tranches de 10€.
Et pour mieux connaître le projet, une petite vidéo de présentation :
TECHNIGROW 2014, le premier salon d’exposition en France spécialisé dans les techniques les plus avancées de cultures en intérieur, hydroponiques, biologiques, etc, se tiendra du 28 au 30 mars prochain à Lyon.Son objectif : permettre aux horticulteurs passionnés de tout savoir sur de la culture des plantes médicinales, aromatiques et ornementales et spécialement l’Orchidée qui, pour cette première édition, sera présentée par des experts qui ont beaucoup de secrets à partager.
Les exposants de toute la planète se donnent rendez vous pour exposer et expliquer leurs produits ainsi que les toutes dernières nouveautés.
Les Fabricants, distributeurs et magasins et bien sur les meilleures marques du secteur en engrais, substrats, systèmes de culture, illumination, ventilation, traitements d’odeurs, traitement de l’eau, accessoires en tout genres…ainsi que tout le nécessaire pour l’élaboration de jardins urbains et murs végétaux, etc.
Avolla, la start-up du Tarmac spécialisée dans les systèmes automatisés légers de gestion d'ambiance intérieure, y présentera son boitier groWatch, qui permet de surveiller en temps réel des paramètres sensibles comme l'hygrométrie, la température ou la luminosité, et surtout, de piloter depuis son smartphone et donc de n'importe où dans le monde, la gestion de son arrosage, de son système d'éclairage ou de son chauffage, pour garantir aux plantes sensibles comme les orchidées les conditions de milieu optimales pour leur croissance et leur floraison.
En savoir plus sur Avolla.
Le growth hacking, ou comment chasser rapidement la croissance, est précisément ce qui distingue le modèle "start-up", a fortiori numérique (applications mobiles ou services type SaaS), où le business model ne permet pas par essence de rentabilité court terme et doit donc être compensé par une croissance très rapide d'utilisateurs permettant ensuite de trouver un modèle de revenu, du modèle PME, où la rentabilité est et doit être présente dès le début, quitte à accepter une croissance plus lente.
Un discours pas si facile à entendre et qui a suscité quelques débats parmi les créateurs du Tarmac. Pour autant, l'atelier Growth Hacking organisé par inovallée a permis de faire le point sur quelques notions clés du modèle start-up, comme la nécessité :
- d'attendre le stade d'activation où l'internaute commence à interagir avec le site pour générer de la croissance :
- d'analyser les datas : mesurer tout, tout le temps et de la même manière est la seule façon de vérifier ses hypothèses et de vérifier les facteurs de croissance réels.
- tester de nouvelles choses tout le temps, avec plus de créativité que d'intelligence, dixit Mathieu :) faire preuve inventivité pour augmenter son taux de transformation de clic en commande est la condition sine qua non du growth hacking.
Mais surtout, l'atelier a été l'occasion de rappeler quelques fondamentaux du start-uper qu'on apprend pas sur les bancs de l'école en tout cas française (ou pas encore), comme la nécessité d'accepter l'échec (une start-up qui ne décolle pas dans sa première année n'est pas une start-up : soit c'est une PME qui a un bel avenir de PME, soit c'est un projet avorté et le créateur doit passer au prochain, là encore dixit Mathieu).
Et dans tous les cas, l'occasion pour les créateurs d'échanger, de penser différemment, de sortir des sentiers battus, et à défaut de trouver des réponses, de commencer à se poser des questions...
Pour en savoir plus sur le growth hacking :
http://www.influenceagents.com/matts-chat/growth-hack-b2b-service-business
http://growthhacking.fr/
http://toiledefond.net/quest-ce-growth-hacking/
La semaine dernière, inovallée organisait un atelier très instructif sur la levée de fonds, qui a rassemblé près de 25 créateurs (start-up du Tarmac mais aussi entreprises plus matures d'inovallée en phase de croissance). L'objectif : y voir plus clair dans le panorama des acteurs pour permettre aux dirigeants de mieux comprendre à qui s'adresser, à quel stade, comment, pour quels objectifs et avec quelles conséquences.
- Olivier Rollin témoignait sur le rôle de la Banque Populaire des Alpes, partenaire d'inovallée, dans le capital des entreprises, via ses deux véhicules d'investissement (Expans Invest et A2D Invest), qui interviennent autant en amorçage qu'en développement ou en transmission, pour des tours de table entre 300 K€ et 2 M€ en co-investissement.
- Isabelle Buys, quant à elle, présentait le champ d'action de la BPI, que ce soit en matière de financement ou d'investissement au capital, pour accompagner les entreprises à chaque étape clé de leur croissance : innovation (aides directes à l'innovation), garantie des financements bancaires et des interventions en fonds propres, financement des investissements matériels et immatériels en partenariat avec les banques, investissement minoritaire au capital des entreprises (capital risque, capital développement, capital transmission), ou export en partenariat avec Ubifrance et la COFACE. En rhône-Alpes, ce sont quelques 11791 entreprises qui ont été soutenues par BPI à hauteur de 2,5 milliards de financement. 92 ont obtenu en 2013 des investissements en fonds propres pour un montant total de 991M€, grâce aux fonds d'investissements gérés par BPI en direct ou via des partenaires, pour des tickets entre 500K€ et 4M€.
- Maelle Henry, de la Ville de Grenoble, présentait enfin le Venture 4i., qui rassemblera le 22 mai prochain une vingtaine d'investisseurs de 7 nationalités, devant lesquels une quarantaine de start-up préselectionnées auront la possibilité de pitcher.
Seconde étape de l'atelier : une table ronde réunissant différents acteurs du financement des entreprises, qui a permis de mieux connaître les structures de financement, leur fonctionnement, leurs critères, mais aussi leurs conseils aux créateurs :
- Grenoble Angels, représenté par Philippe Rase, un réseau "d'artisans" qui rassemble près de 200 business angels grenoblois pour des investissements collectifs de 50 K€ à 500K€, où ils apportent aux créateurs leur aide financière mais aussi leurs compétences et leur réseau à travers un véritable accompagnement de proximité. A ce titre, les angels représentent quasiment le premier étage de la fusée en matière de levée de fonds, où ils jouent un rôle central d'effet de levier pour les fonds d'investissement.
- Innovafonds, représenté par Emmanuel Arnould, qui investit chaque année à hauteur de ? à ? dans une dizaine d'entreprises matures en capital développement. innovafonds s'investit des tickets moyens de 500K€ à 5M€ mais uniquement dans des entreprises à fort potentiel de croissance dont le CA dépasse déjà les 5M€.
- Celertis finance, représentée par Hamid Sbai, qui accompagne les créateurs dans leur démarche de levée de fonds pour préparer leur dossier et identifier les fonds adéquats.
- Le Phare, accélérateur de start-up que vient de créer Mathieu Genty et qui accompagne les créateurs en mode lean et en phase amont pour optimiser leurs chances devant les investisseurs lors d'un démo-day.
Et enfin, parce qu'inovallée est une association d'entrepreneurs au service des entrepreneurs, la parole a été donnée à trois chefs d'entreprise pour des retours d'expérience très divers :
- Antoine Kevorkian, de Teem Photonics, a pu partager son expérience réussie de levées de fonds fructueuses
- Jean-Jacques Hirsch, fondateur d'EDT, faire la preuve par 5 des avantages de l'approche en boostrap, qui montre qu'on peut aussi s'en sortir sans lever des fonds par un effort commercial et une optimisation de son modèle de revenu (et oui, le BFR négatif, ça existe !)
- et Benjamin Ducousso, créateur de Wizbii, partager ses réussites et ses erreurs.
Quelques conseils tirés des interventions des pros comme des chefs d'entreprises :
- le premier critère de sélection des investisseurs, outre le Business Plan, reste le créateur lui-même, et donc sa capacité à convaincre de son talent de dirigeant ...
- si le créateur doit absolument défendre lui-même son projet devant les business angels en phase amorçage, en revanche, il est vivement conseillé de se faire accompagner avant d'adresser des fonds d'investissement, et ce à tous les stades du projet (préparation du dossier, identification des fonds, négociation du pacte d'associé)
- se souvenir qu'un investisseur rentre certes au capital de l'entreprise, mais qu'il a par nature vocation à en sortir !
- un investisseur aussi un partenaire qu'il convient de choisir avec attention pour être sûr qu'il partage les valeurs de l'entreprise et de son dirigeant. Là, encore, tout est affaire d'hommes et d'affinités. Si les investisseurs sélectionnent avec beaucoup de rigueur les entreprises, elles doivent aussi bien choisir leur futur partenaire, car la vie de l'entreprise n'est pas un conte de fée qui s'achève sur le baiser final du pacte d'associé. La signature du pacte n'est pas la fin mais bel et bien le début de l'aventure.
- ne pas oublier que le premier financeur de l'entreprise reste et doit rester ... ses clients ! Lever des fonds est parfois nécessaire en fonction de ses ambitions et de son activité, mais pas toujours, et même lorsqu'on y fait appel, la levée de fonds ne doit pas être ni une entrave ni une alternative au développement commercial ... Plus facile à dire qu'à faire quand on sait combien une levée de fonds est à la fois chronophage et dévoreuse d'énergie !
- demander trop ou trop peu ? demander juste assez en fonction du besoin disent les autres (culture française), demander beaucoup disent les autres (culture américaine),et dans tous les cas, rester frugal dans ses dépenser, maîtriser son budget, et ... se concentrer sur son effort commercial (encore !)
Conclusion : lever des fonds ? Oui, bien sûr, mais pas à n'importe quel prix, par pour faire n'importe quoi, pas avec n'importe qui, et surtout, pas au détriment du développement commercial, nerf de la guerre de la croissance de l'entreprise ...
Jeune start-up à la frontière entre un chauffagiste et un opérateur de cloud computing (nuage informatique), la société Stimergy propose un modèle technique et économique innovant, promis à un bel avenir.Sa vision ? Les data centers de demain seront bien plus petits que les monstres d’aujourd’hui et ils seront répartis partout sur le territoire, à l’image d’un réseau de neurones. Chaque nœud sera installé dans un immeuble d’habitation. La chaleur dégagée par les serveurs sera réutilisée pour chauffer l’eau chaude sanitaire. « Nous réinventons le concept de data center pour les intégrer dans l’écosystème de la ville intelligente en prenant en compte les problématiques techniques d’aujourd’hui et avec l’objectif de proposer un modèle de développement plus soutenable » résume Christophe Perron, fondateur de Stimergy. Ce positionnement original a valu à la jeune pousse de remporter l’édition 2013 du concours “Energie Intelligente” d’EDF et de susciter l'intérêt de Frédéric Bordage, expert et fondateur du site Green-IT.fr. Lire l'article
Le 5 mars dernier, 6 créateurs pitchaient leur projet devant le comité de sélection du Tarmac, et ce sont trois nouvelles start-up qui survolent actuellement les pistes d’atterrissage du Tarmac, pour une arrivée dans les prochaines semaines :
- Parfaite&Satisfaite, un comparateur en ligne des services de coiffure et d'esthétique qui permettra de choisir le salon qui correspond le mieux à vos besoins, selon des critères précis, de consulter les disponibilités des salons d’une zone donnée et de réserver en ligne leur rdv beauté, même à la dernière minute.un projet
- Talaïa Networks, qui fournit des solutions innovantes pour le suivi des réseaux IP (Internet Protocol), utilisables à la fois par les Télécom Providers, à la fois par de grandes entreprises avec un réseau de télécommunication «corporate» à gérer, et qui permettent d'identifier le trafic des applications IP (Web, Skype, Peer 2 Peer, e-mail) à partir des données agrégées.
- Bio&Viro, qui développe des capteurs pour le suivi en temps réel de la méthanisation en phase liquide, nécessaires pour optimiser la production de biogaz.
Ce sont désormais 17 start-up du secteur Green IT (50 emplois) qui accélèrent leur activité au sein de la pépinière inovallienne.
Vous êtes un start-uper et vous êtes confrontés à un challenge : faire grossir votre base d’utilisateurs payants, tout en minimisant vos dépenses marketing. Le Growth hacking est fait pour vous !
Pas un développeur, pas un marketteur... mais un peu (beaucoup) des deux, le rôle du Growth Hacker n’est pas concentré uniquement sur l’acquisition de nouveaux utilisateurs, mais il peut travailler sur toutes les étapes du cycle de vie des utilisateurs (acquisition, activation, rétention, recommandation …).
Vous voulez en savoir plus sur le growth hacking ? Discuter, échanger avec d'autres start-upers sur les problématiques de croissance, d'acquisition et de fidélisation de clients ?
Participez à l'atelier organisé par le Tarmac le 18 mars prochain de 9h à 12h, animé par Mathieu Genty.
Inscription gratuite obligatoire : accueil@inovallee.com
Le Dauphiné Libéré met en lumière l'espace de coworking qui vient d'ouvrir ses portes aux indépendants, consultants et créateurs sur inovallée.
"Le 6 janvier dernier, inovallée, la structure d’animation de la technopole iséroise, emménageait dans ses nouveaux locaux au 29 chemin du vieux chêne, aux côtés des 14 start-up de la pépinière qu’elle accompagne, et de la MIE-MIFE Sud Isère qui doit rejoindre le bâtiment dès la semaine prochaine. Entreprises technologiques matures (inovallée ne compte pas moins de 350 entreprises et près de 12000 emplois, essentiellement dans les technologies numériques), start-up de création récente ou en cours (avec le lancement du Tarmac), futurs créateurs accompagnés par la MIE, il ne manquait qu’une corde à l’arc de « l’aéropôle entrepreneurial » d’inovallée : un espace de travail totalement souple pour permettre aux entrepreneurs, mais aussi aux indépendants et aux consultants de développer leur activité dans un esprit nomade.
Le coworking était né ! Grâce au partenariat récemment conclu avec la banque Populaire des Alpes, inovallée a pu aménager un bel espace de 60 m², soit une quinzaine de postes de travail, pour accueillir à la carte par demi-journée, ou en résidence (mi-temps ou plein temps), tous ceux qui recherchent un espace de travail convivial où ils trouveront tous les outils nécessaires à leur activité (Internet, reprographie partagée, salles de RDV ou de réunion), mais où surtout, ils pourront intégrer une véritable communauté entrepreneuriale. « Nous organisons près de 150 événements par an », souligne Annie Soufi, Directrice d’inovallée. « Professionnels évidemment : petits déjeuners, workshops, conférences, portes ouvertes, formations…), mais aussi conviviaux et festifs (arbre de Noël, cross, barbecue, déjeuners et apéros de networking…), et ce pour nourrir le réseau des dirigeants et faciliter leur intégration dans l’écosystème grenoblois », poursuit-elle.
Un excellent moyen pour les coworkers de rencontrer sur place leurs futurs partenaires et/ou clients potentiels. «Consultant en mobilité des hommes, des organisations et des technologies, je réside en Savoie mais je suis régulièrement amené à travailler avec des entreprises et des institutions grenobloises et inovalliennes. Cet espace de coworking me permet de bénéficier d’un pied-à-terre sur place au gré de mes besoins tout en me donnant la possibilité de me faire connaître auprès des décideurs », témoigne Régis Gautheron (RG Mobility).
Car ici comme dans tous les espaces de coworking, la souplesse est de rigueur : « pas de réservation ni engagement de durée, chacun peut changer librement de formule d’un mois sur l‘autre en alternant entre carnet de 10 demi-journées et abonnements mensuel, une vraie liberté de travail qui correspond aux nouvelles attentes des digital native », conclut Claire Chanterelle, responsable du Tarmac".
Avec le témoignage d'un coworker inovallien !
"Antoine Joubert, un coworker heureux !
Depuis 8 ans, je partage mon temps entre la France et l’étranger (Espagne, Pérou, Equateur, Australie …) avec une grosse activité professionnelle à l’étranger où j’ai construit toute ma dynamique de réseau. Du coup, je vivais un vrai décalage lors de mes retours en France où je me retrouvais isolé en travaillant de chez moi. Il y a un an et demi, je cherchais un espace de coworking mais il n’y avait rien encore sur Grenoble.
Depuis, les choses ont pas mal bougé puisque 3 espaces se sont ouverts en quelques mois. Et c’est une vraie opportunité pour un porteur de projet comme moi de trouver un espace de travail professionnel, mais aussi et surtout une communauté d’entrepreneurs où je peux échanger avec d’autres créateurs pour faire évoluer mon projet. Je travaille actuellement sur un projet développé en partenariat avec une entreprise agro-alimentaire péruvienne pour lui ouvrir le marché francophone en créant un concept de contrat de filière pour des produits naturels et biologiques tels que les graines des Andes et d’Amazonie (quinoa), des racines et des tubercules (maca), des fruits natifs (camu camu)…
Inovallée présentait beaucoup d’avantages pour moi, par la proximité géographique (je suis meylanais), les tarifs attractifs, les facilités et la gratuité des parkings, les nombreux événements proposés, la mixité qu’on trouve dans les lieux et les possibilités d’échanges avec les start-up du Tarmac et les entrepreneurs d’inovallée, mais aussi les liens que nouent inovallée avec l’ensemble de l’écosystème grenoblois et qui sont autant de portes ouvertes !
Ajoubert.int@gmail.com"
Le 27 février dernier, les créateurs du Tarmac et les coworkers d'inovaléle étaient réunis pour un atelier sur l'approche et la méthodologie "lean start-up", animé par Mathieu Genty. L'occasion de partager quelques clés pour optimiser ses chances de réussite :
- privilégier les "petits lots" pour tester vite les choses qu'on croit vraies et qui ne sont que des hypothèses à confronter sur le terrain pour s'adapter le plus rapidement possible; L'essentiel en lean start-up est de tester ses hypothèses sur le terrain en récoltant et analysant les datas (3 hypothèses à tester dans l'ordre : à quel problème je réponds et ce problème existe-t-il vraiment ? Qui sont mes clients et qui paye ? Quelle solution est-ce que j'apporte à mes clients pour résoudre leur problème ?). Et pour chacune de ses hypothèses, définir an amont des critères précis de validation. En cas d'invalidation, une règle : le pivot (ne modifier qu'un paramètre et tester à nouveau).
- favoriser l'intervention continue
- analyser les problèmes : les 5 pourquois (pour trouver le cœur du problème et ne pas s'arrêter à la première hypothèse envisagée)
- intervenir "just in time" : ni trop tôt, ni trop tard.
L'objectif phare du lean-startuper : acquérir rapidement ses early adopters pour tester son produit ou service en mode MVP (Minimum Viable Product) et l'améliorer ainsi à partir de l'expérience client avant d'attaquer le marché de masse qui ne permet plus les failles technologiques.
Pour en savoir plus : http://blog.xebia.fr/2013/05/23/introduction-a-lean-startup/
Le 27 février dernier, les créateurs du Tarmac étaient réunis comme chaque semaine autour d'une petite bière pour partager leurs expériences, leurs bons plans, leurs astuces, ou pitcher leur projet. Cette fois, c'est Julien Dussauge, fondateur de Watsize, qui faisait découvrir aux autres start-upers du Tarmac les outils gratuits en ligne qu'il utilise pour la gestion de son entreprise :
- le Business Model Canvas : une page pour conceptualiser sa stratégie d'entreprise dans une optique lean-start-up et remplacer avantageusement les 30 pages de Business Plan
- Dropbox ou Google Drive pour stocker ses documents sur le cloud et avoir en permanence, de n'importe où et de sur n'importe quelle poste l'intégralité de ses poste de travail (attention néanmoins à la confidentialité ...)
- Highrise ou Signals pour la CRM (gestion de la relation clients) : deux outils gratuits jusqu'à 250 clients
- Mailjet pour les campagnes de e-mailing
- Mention ou Netvibes pour sa veille concurrentielle et/ou média
- Evernote pour avoir toutes ses idées partout tout le temps
- Kontest pour créer des concours ludiques et gagner des fans sur ses médias sociaux
- Hootsuite pour gérer tous ses médias sociaux du même endroit
- Slideshare / Prezi / Bunkr pour être reconnu pour son contenu
- et trois livres incontournables pour le start-uper : Rework, Blue Ocean strategy & Growth hacking