inovallée inaugurait le 3 février dernier ses nouveaux locaux au 29 chemin du Vieux Chêne, où elle emménageait le 6 janvier aux côtés des start-up du Tarmac qu’elle accompagne. Si le bâtiment est en cours de réhabilitation par la SPLA, qui échelonne les travaux en fonction de ses budgets pour redonner au bâtiment tout son éclat, les plantes du hall d’accueil n’avaient connu aucun soin depuis plusieurs années et il fallait absolument y remédier. Pas question en effet pour Annie Soufi, Directrice d’inovallée, de renoncer à l’image de la technopole qu’elle se bat jour après jour pour défendre et faire valoir. Faute de moyens, il faut des idées. Et des idées, l’équipe d’inovallée n’en manque pas. Laurence Bellicard, la dernière recrue de l’équipe, a donc contacté le lycée horticole de Saint Ismier fin décembre pour proposer aux enseignants de faire de ce lieu un véritable projet pédagogique. L’idée a suscité immédiatement l’enthousiasme de deux enseignants, qui ont a rapidement leurs élèves au travail pour vider les bacs, et surtout agiter toute la créativité collective dont ils sont capables pour concevoir un espace aussi harmonieux qu’insolite. « Force est de constater qu’ils ont remarquablement su s’adapter à notre environnement et la culture d’inovallée. Et le résultat dépasse toutes nos espérances », souligne Laurence Bellicard, chargée de mission à inovallée. Matière grise et plantes vertes y ont au final trouvé un merveilleux terrain d’entente puisque c’est au milieu des écrans, des souris et des CD que fleurissent plantes grasses et plantes grimpantes.
Et la technologie n’y est pas seulement évoquée. Elle est physiquement présente au cœur même de la composition puisque Claire Chanterelle, responsable de la pépinière, a profité de l’aventure pour permettre à Etienne Henri, fondateur de la start-up Avolla, de déployer grandeur nature ses solutions d’automatisation. « Un réseau de capteurs a donc été installé au cœur de la plantation et notre boitier groWatch a été installé pour piloter l'éclairage, surveiller la température et l'humidité des plantes, et même piloter l’arrosage au goutte à goutte en fonction des besoins», note Etienne Henri, inventeur de la solution. Et cerise sur le gâteau, l’ensemble de l’installation peut être pilotée à partir d’un simple smartphone via l’application groWatch, ou à partir de n’importe quel navigateur web, pour changer à tout moment les plages horaires d’éclairage ou le réglage du goutte à goutte selon les saisons. Il s’agit d’un véritable jardinier électronique qui veillera sur les plantes au quotidien.
« Matière grise pour zone verte », le premier slogan de la technopole est donc plus que jamais d’actualité et s’incarne désormais dans la végétalisation intelligente du bâtiment de l’association et de la pépinière !
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