Parfaite&satisfaite témoigne sur le crowdfunding

Le 3 octobre, la CCI de Grenoble organisait à destination des structures d'accompagnement à la création d'entreprises du réseau Creafil (dont le Tarmac fait partie), un atelier sur le crowdfunding. Michel Cezon, ingénieur informatique, entrepreneur et coach de start-upers, y apportait son éclairage sur les différents types de crowdfunding : les dons avec ou sans contrepartie, la pré-commande, le prêt (crowdlending) et la prise de participation (crowdequity). Il y expliquait surtout les avantages et les risques, mais aussi les pré-requis en terme de préparation amont et de sélection de la plateforme adéquate pour optimiser ses chances. Et surtout, les engagements qui suivent, surtout si le succès dépasse les espérances : après avoir vendu un rêve (le proto), reste à livrer le produit (et donc à lever les difficultés de l'industrialisation).
Cheikhou Dieye, de Grenoble Angels, invitait quant à lui à réfléchir sur les enjeux du crowdfunding (notamment participatif), sur le rôle déterminant que ce nouveau mode de financement serait amené à jouer, et sur d'éventuels partenariats à construire, sous réserve de lever certaines réserves (fiabilité du partenaire, préparation de la cession des parts au moment du relais par les VC, accompagnement et suivi des projets, etc).

Mais surtout, Alexia Tricoli et Julie Nahon-Grand, con-fondatrices avec Tiphaine Breville du comparateur de soins esthétiques et coiffure Parfaite&satisfaite, témoignaient de leur expérience sur la plateforme kisskissbankbank, avec plusieurs conseils éclairés à la clé :

• le crowdfunding marche mieux pour les produits que pour les services
• il est plus adapté au marché BtoC que BtoB
• il faut bien étudier le montant demandé : ni trop ni trop peu
• attention aux frais non prévus : droits d'entrée, pourcentage des fonds levés, mais aussi imposition
• ne pas sous-estimer le temps consacré au projet : avant, pendant et après (une opération de crowdfunding se prépare comme une levée de fonds tout court ...)
• miser sur l'effet de communication autant que sur l'effet financier (sous réserve que ça marche ...), et ce d'autant si l'on opte pour le format pré-vente d'un objet innovant, qui constitue alors une vraie validation marché

La liste est longue et il n'est pas question ici d'être exhaustif, mais il est certain que le crowdfunding n'a pas fini d efaire parler de lui, au Tarmac où plusieurs opérations sont passées, en cours ou se préparent, comme ailleurs ...